- Citation :
- Un jeune homme de dix-sept ans se réveilla près d'une rive, se mit sur ses coudes et regarda une chute.
Hm, je sais pas ce que les autres en pensent, mais je trouve que c’est une manière désastreuse de commencer une histoire :s L’incipit, et en particulier sa première phrase, sont vraiment déterminants dans une histoire : c’est eux qui vont décider le lecteur à continuer ou à refermer le livre, et, personnellement, j’ai eu tendance à opter pour la deuxième option…
Dans tout ce premier paragraphe, tu décris très bien tout le paysage qui entoure ton bonhomme, mais lui-même donne une impression « robotique » : il se réveille, se met sur ses coude, regarde la chute. Personnellement, quand je me réveille, je grommelle, je baille, je m’étire, je masse mon épaule ankylosée à force de supporter mon propre poids,… Ces détails peuvent paraître un peu stupide, mais ils peuvent grandement contribuer à rendre ton héros vivant et, surtout,
intéressant !
Aussi, essaie de laisser tomber l’indétermination : ce n’est pas n’importe quel jeune homme qui se réveille, mais
le jeune homme dont on va suivre l’histoire trépidante, tout comme ce n’est pas une chute au hasard qu’il regarde, mais
la chute qui roucoule à quelques mètre du héros. Ne décris pas simplement le décor, mais décris-le
à travers les yeux de Kevin.
- Citation :
- Il se plaça sur une roche plate qui sortait de l'eau.
Ce n’est pas une faute en soi, mais « émergeait » est plus joli dans ce cas précis
- Citation :
- Il avait les cheveux châtain et longs qui lui attei
ngnait le milieu du dos qu'il était obligé de les retenir par une lanière de cuir, vu qu'il ne les avait pas presque pas coupé depuis que son périple a commencé.
La syntaxe est à revoir, je crains O.o
- Citation :
- Ses yeux étaient d'un très beau vert et ils pétillaient d'une bonté volontaire, son menton était dépourvu d'une barbe, ce qui était une caractéristique de sa famille depuis son grand-père.
Comme dirait mon prof de français : répétition du verbe être. Il faudrait que t’en envoie valser quelques uns... Ce qui n’est pas si compliqué que ça, avec un peu d’imagination
Exemple bidon : Ses yeux, d’un très beau vert, pétillaient d’une bonté volontaire, tandis que son menton imberbe reflétait un héritage familial qui lui venait de son grand-père, par ailleurs justement surnommé « Bidule N’a-Qu’un-Poil ».
- Citation :
- Menu et musclé, fruit de son voyage, il excellait à l'arc. Il possédait une soif de connaissance inaltérable et inassouvable.
Je ne suis pas sûre que inassouvable existe
- Citation :
- Depuis quelques années, il avait compris comment la vie pouvait être précieuse...
« À quel point » ?
- Citation :
- Au bout de quelques heures un sifflement se fit entendre mais l’adolescent n’entendit rien à cause du grondement sourd qui ne cessait que l’hiver.
Pourquoi ne cesse-t-il qu’en hiver ?
Je devine que c’est à cause de la gelée, mais ce n’est pas très clair… Peut-être « qui ne cessait que sous les gelées hivernales » ?
- Citation :
- Il sentit quelque chose comme un moustique lui piquer le bras droit ce qui le réveilla de sa transe. Il regarda son bras et il vit un dard qui faisait quelque centimètre sur son bras et il injectais un liquide brunâtre dans les vaisseaux sanguins mais juste lorsqu’il arriva a enlevé et a lancé le dard qu’il eu un étourdissement puis l’évanouissement.
Problème de syntaxe : trop de conjonction de coordination, ça alourdit le rythme. La deuxième phrase est à reformuler de fond en comble.
- Citation :
- Lorsqu’il se réveilla, il fut dans une petite hutte, les poignets ligotés par des menottes aux longues chaînes fixées par un gros clou dans un de ses maillons, par dessus sa tête.
Ouf, c'est lourd ! Le "Lorsqu’il se réveilla, il fut" me semble bizarre, je propose soit de remplacer "fut" par "se trouvait", soit changer toute l'expression par "il se réveilla dans une petite hutte". Pour ce qui est de la deuxième partie, je dirais que tu pèche par excès de détails : le lecteur a-t-il vraiment besoin de savoir dans quelle position précise est suspendue la chaîne ? A toi de voir, mais il faudrait alléger selon moi...
- Citation :
- Dehors, le soleil réchauffait la terre et les plantes de ses rayons et il avait une cacophonie de cris puis elles se toisèrent puis des cris de taureau commencèrent puis lorsqu’elle fini les cris repartirent. Il avait au milieu du campement, dans la vallée, une estrade et puis devant plusieurs rangées de chaises.
Je traduis ce que la syntaxe m'indique : le soleil brillait et possédait une belle collection de cris féminins qui se toisèrent, puis des cris de taureau commencèrent avant de repartir lorsqu'un cri féminin finit. Ce cher soleil, décidemment bienheureux, avait aussi rangé une estrade et des chaises au milieu de la vallée. Pfiou, c'est de l'art abstrait ou je ne m'y connais pas
- Citation :
- Créatures diverses telles que les minotaures, des centaures, des harpies et d’autres créatures étaient assises (sur) les chaises et un minotaure sur l’estrade.
Des centaures et des harpies assis sur des chaises ? Faut que tu me montre ça
---> Note au passage, comment sait-il ça puisqu'il est dans sa hutte ?
- Citation :
- Kevin essaya de bouger les poignets pour pouvoir tomber mais il ne réussit guère puis il tenta de retirer son bandeau en se soulevant mais ses muscles fussent trop faibles pour pouvoir soulever tous son poids.
Heu, que vient faire un conditionnel là-dedans ?
- Citation :
- À ce moment là une bête possédant
possèdant une tête et des jambes de taureau, le reste sembla(?) être humain, entra et portait un fouet dans sa main droite.
Vision de cauchemar... ou de fantasme ?
*Hm hm* blague à part, faudrait revoir la structure de la phrase (sauf si on admet que le héros est tellement perturbé par cette apparission que le narrateur fait passer son trouble en tordant le cou à la grammaire française
)
- Citation :
- Au même moment où il déposa ses pieds sur le sol, une grande chaleur s’apparat de lui et chancelât et s'accota sur le mur.
Attention, il est en rût !
Même remarque que précédemment : les deux "et" me semblent bizarre, et je ne comprend pas ce que fait un conditionnel là
- Citation :
- Le minotaure prit la chaîne la tourna rapidement afin que le prisonnier soit de dos à lui et le fouetta. Après l'avoir punis pour avoir montré des signes de faiblesse, il l'emmena avec lui. Docilement, il suivit.
Tu vas dire que les hormones me travaillent, mais ça pourrait être lu de manière érotique ^^" Non pas que je sois sado-maso, mais ce n'est pas si rare que ça dans la littérature...
EDIT : J'ai fait lire ces derniers passages à une amie, et j'ai le regret de t'annoncer que sa première remarque a été : "quel drôle de fantasme !" Je sais pas si c'était vraiment le but, mais apparemment je ne suis pas la seule à le ressentir comme ça